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Emmanuel Bing

Atelier d'écriture littéraire haut de gamme

Parce qu'il faut se différencier d'un tout venant et dire ce qu'il en est de la particularité et de l'essence de ce travail, ce en quoi justement il n'est ni reproductible par simple copie, ni aliénable au social ou au politique, mais au contraire versé à l'art.

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Positionnement

L'atelier s'adresse à ceux qui veulent écrire, et qui comptent s'engager dans un travail littéraire, et non ludique, récréatif ou de loisir, ce qui permet justement d'y trouver à la fois le plaisir, réel, et la profondeur, vraie.

Contrairement à d'autres discours, l'atelier d'écriture tel que je le pratique n'a pas de vocation de sociabilisation.

 

Il faut dire que de nombreux ateliers se sont perdus dans l'illusion d'un travail social où ils constitueraient une voie de la réparation du sujet tout en conservant l'essence de la démarche. Non pas que je voie quelque inconvénient à une démarche sociale ou politique, elles ont leur raison d'être et produisent des effets que l'on peut sans doute qualifier d'estimables. Ainsi les ateliers qui recrutent des publics captifs de leurs étiquettes.

 

L'atelier d'écriture n'est pourtant pas dans cette démarche de sauvetage du sujet, et l'on pourrait penser d'ailleurs que cette seule prétention aurait pour effet de faire échouer son objectif ! Car si une avancée personnelle et subjective peut se faire au cours du temps de l'atelier, dans sa longueur et sa patience, c'est bien de surcroît, et par l'engagement de l'écrivant dans son art, son implication à avancer dans le réel du texte, sans sa chair même.

L'ÉTHIQUE Il s'agit bien d'une subversion subjective qui est mise en jeu dans le travail de l'écriture littéraire. C'est cette subjectivité qu'il s'agit de préserver en ne la subordonnant pas à l'étiquette d'un public quelconque. L'éthique est telle qu'il s'agit d'aller, dans ce corps à corps avec l'écriture, toujours du côté du réel du texte, de l'inscription du texte dans le réel, comme pour toute forme d'art. Ainsi, non seulement mise au travail de ce qu'il en serait d'une langue à soi, mais encore une avancée dans son aventure personnelle, radicale, littéraire, sans qu'elle soit le moins du monde contaminée par le collectif, mais où, bien au contraire, ce qui vient faire retour dans le travail de l'atelier permet d'affirmer ce nouage particulier de la langue à chaque question, chaque objectif, chaque thème personnel. Haut de gamme Ma publicité dit "atelier haut de gamme" : c'est de cela qu'il s'agit, un véritable atelier littéraire, qui s'intéresse uniquement à l'écriture, et ne se dévoie pas vers d'autres activités que celle des écrivains. Il ne s'agit donc pas de promesses, "devenir écrivain", "publiez votre premier roman", "devenez quelqu'un", "apprenez à écrire" ou que sais-je. On y trouve ce que l'on y travaille, sérieusement, confortablement, de vraies questions d'écriture.

L'ÉCRITURE Écrire, écrire vraiment, voilà. Au delà de l'exercice, du devoir scolaire (il ne manquerait plus que ça), écrire vraiment, comme dans la sollicitation de la vie, comme la rencontre le fait, comme le fait de lire, de voir ou de parler peut provoquer le désir d'écrire, l'immédiateté de ce désir ; ce n'est pas autre chose que de donner lieu et place à ce désir, lui donner toute sa place, sans rapport avec le ludique ou le loisir, parce que ce ne sont là que de petits bouts, des miettes à peine, alors qu'il s'agit d'entrer dans cette geste là, de l'écriture, une aventure s'il en est, un destin aussi, pour ceux qui s'y lancent, qui s'y frottent, s'y affrontent, un destin, forcément. L'écriture est quelque chose de solitaire, elle ne peut être forcée, dirigée, canalisée ; elle vous prend, vous mène, vous entraine vers ce dire hypothétique, incroyable, tendre et radical, elle est en vous et elle est le chemin qui vous y mène, la trace de sens. Qui a peur de l'écriture ? C'est tout le cheminement qu'il y a à faire, pour parvenir, au bout du compte, à cet accord avec son écriture, après avoir travaillé et cherché, après s'être rompu aux retours, aux essais, aux ratages et aux réussites, c'est tout ce cheminement vers un peu plus de liberté, de liberté vraie s'il en existe une, c'est à dire sans les entraves des ressemblances, des schémas, des adhérences livresques, mais au contraire dans la confiance de ce que l'on a à écrire. L'atelier fait gagner un peu de temps dans ce parcours, cet apprentissage d'une certaine liberté d'écriture. Pour permettre cela, il faut se démarquer de toute forme d'école littéraire. L'autofiction, le roman, le récit, le poème, mais aussi l'essai, mais aussi ce qui s'invente de littérature, en soi, au fil du livre : rien d'autre. Ce qui importe, c'est d'être profondément ancré dans l'écrit, d'y être tout à fait, sincèrement.

Emmanuel Bing, écrivain, psychanalyste, artiste
Liens avec mes autres métiers...

Le fait d'être psychanalyste, tout comme d'être peintre, et plus généralement artiste, participe de mon parcours personnel et des métiers qu'aujourd'hui j'exerce et qui remplissent mon existence. De la même façon que je ne fais pas de peinture dans mes ateliers d'écriture, il n'y est pas non plus question de psychanalyse, mais d'écriture et de travail de la création. Les interprétations psychologisantes n'ont pas lieu d'être dans ce travail.

Les personnes souhaitant faire un travail d'ordre thérapeutique ou psychanalytique peuvent me joindre directement et me faire part de leur demande, dans un cadre individuel et hors d'un travail d'atelier.

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